top of page

Crise de carburant à Bamako : les autorités rassurent face à la pénurie provoquée par des attaques terroristes

ree

Bamako fait face depuis plusieurs jours à une grave pénurie de carburant, conséquence directe de la destruction de plusieurs camions-citernes par des groupes terroristes sur les principaux corridors d’approvisionnement. Ces attaques ont perturbé la chaîne logistique, provoquant un ralentissement massif des livraisons vers la capitale.

Résultat : de longues files d’attente se forment devant les rares stations encore approvisionnées, tandis que la plupart affichent désormais des pompes à sec.

Face à cette situation préoccupante, les autorités de la Transition ont tenu à rassurer la population. Des mesures d’urgence ont été engagées, notamment l’organisation d’escortes sécurisées pour les convois de citernes et le déploiement de missions de suivi sur tout le territoire. Le gouvernement assure que les stocks stratégiques permettront un rétablissement progressif de la distribution dans les prochains jours.

Dans les rues, il n’est plus rare de voir des motos poussées à la main ou des voitures abandonnées faute d’essence. Officiellement, les prix restent fixés à 775 francs CFA pour l’essence et 725 pour le gasoil. Toutefois, dans certains quartiers périphériques ou sur le marché noir, ces tarifs sont largement dépassés, allant jusqu’à 1 000 francs CFA le litre. La spéculation s’installe, nourrie par la peur d’une pénurie généralisée.

Des prix en hausse malgré les plafonds.

Tout en condamnant fermement ces actes de sabotage visant à fragiliser l’économie nationale, les autorités appellent les citoyens à faire preuve de patience et de civisme. Elles réaffirment leur engagement à renforcer la sécurité des corridors d’approvisionnement et à garantir la disponibilité du carburant sur l’ensemble du territoire dans les plus brefs délais.

 

Haoua Sangaré

LETJIKAN

 

 


Commentaires


sama-money-300 (1).jpg
bottom of page