Planification et développement durable : le Comité de coordination du secteur SEEUDE tient sa première session .
- Amadou Diallo
- 30 juil.
- 2 min de lecture

Le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable (MEADD), M. Moussa Diarra, a présidé, ce mardi 29 juillet 2025, la première réunion statutaire du Comité de coordination du Secteur Eau, Environnement, Urbanisme et Domaines de l’État (SEEUDE). La rencontre s’est tenue en présence de représentants des ministères sectoriels concernés, notamment ceux de l’Énergie, de l’Eau, de l’Urbanisme, de la Planification, ainsi que des partenaires techniques tels que l’OMS, l’UNICEF, GIZ, WaterAid, Mali Sanya, et l’INSTAT.
Une structure essentielle pour une planification efficace
Créé par le décret n°07-427/P-RM du 13 novembre 2007, le Comité de coordination du SEEUDE voit son organisation précisée depuis 2016 par l’arrêté interministériel n°2016-0101/MEADD-MDEAF-MUH-MEE. Il a pour mission de définir les orientations, de coordonner, suivre et approuver les activités de la Cellule de Planification et de Statistique (CPS/SEEUDE), en veillant à l’harmonisation des actions sectorielles et à la cohérence des interventions.
Dans son intervention, M. Moussa Diarra a rappelé l’importance du rôle de la CPS dans l’appui à la mise en œuvre de plusieurs cadres stratégiques majeurs du pays, notamment le Cadre stratégique de la refondation de l’État (CSRE 2022-2031), le Plan d’action du Gouvernement (PAG 2025-2026), et la Stratégie nationale pour l’Émergence et le Développement durable (SNEDD 2024–2033), alignée sur la vision « Mali Kura » à l’horizon 2063.
Des défis persistants malgré des avancées
Sur les 38 postes prévus par le cadre organique de la CPS, 22 étaient pourvus en 2025, soit un taux de couverture de 58 %. Plusieurs postes clés, dont ceux de chefs d’unités (UPSE, UPA, UI et CDC), ont été pourvus grâce à l’arrêté n°2025-1479/MEADD-SG du 7 mai 2025.
Concernant l’exécution des activités, 2024 avait enregistré un faible taux de réalisation : seulement 13 sur 33 activités prévues ont été menées à terme (39 %), contre 3 en cours (9 %) et 17 restées sans suite (52 %). Ces retards sont principalement imputables à la faible mobilisation des ressources nationales et aux lenteurs dans le décaissement des financements extérieurs.
En 2025, la dynamique s’est nettement améliorée. À mi-parcours, 15 activités ont été réalisées (45 %), 17 sont en cours (52%) et une seule reste non exécutée (3 %). Toutefois, les contraintes budgétaires demeurent : sur une prévision de 879 millions FCFA, seulement 60 millions FCFA ont été effectivement exécutés, soit un taux de réalisation financière de 7 %. Sur l’enveloppe nationale, 23 millions FCFA ont été débloqués au premier semestre sur une prévision de 100 millions, essentiellement pour des dépenses logistiques et matérielles.
Un programme ambitieux pour le second semestre
Pour la période restante de 2025, le Comité a validé un programme de 25 activités, avec un budget prévisionnel de 819,4 millions FCFA. Ce montant sera financé à 85 % par le PHASAOC (693 millions FCFA), à 10 % par le PRTD (85 millions FCFA), et à 5 % par le programme DGIS/ASWA III mis en œuvre par l’UNICEF (39,3 millions FCFA).
Cette session a permis de réaffirmer l’engagement du gouvernement et de ses partenaires à renforcer la planification sectorielle, la production de données fiables et le suivi rigoureux des politiques publiques dans les domaines essentiels de l’eau, de l’environnement, de l’urbanisme et de la gestion du foncier.
Source Ministère de l’environnement, de l’Assainissement
Haoua Sangaré
LETJIKAN
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