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CCIM : Arouna Kanté lance sa campagne sous le signe de l’expérience et de la modernisation

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En prélude à l’élection consulaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), prévue pour le 18 février 2026, le candidat Arouna Kanté a officiellement lancé sa campagne pour la présidence de l’institution, le jeudi 18 décembre 2025, à l’hôtel Maeva de Bamako.

Figure bien connue du monde consulaire, M. Kanté aborde cette course avec une solide expérience du terrain. Ancien membre consulaire et vice-président de la Délégation spéciale du District de Bamako, il entend mettre son parcours et sa connaissance de l’institution au service d’une CCIM plus performante et plus proche des opérateurs économiques.

Lors de son allocution, le candidat a décliné les motivations de sa candidature :

« Je suis candidat parce que je crois en la force du secteur privé malien. Notre économie a besoin d’une CCIM utile, active, crédible et proche de ceux qu’elle représente », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de transformer la Chambre en un véritable moteur de croissance et un bouclier de protection pour les acteurs économiques.

Diplômé de la Faculté des Sciences Juridiques et Économiques de Bamako, Arouna Kanté est expert en droit des affaires et en montage de projets complexes. Sa vision pour la CCIM repose sur cinq axes stratégiques majeurs :

•             la modernisation et la digitalisation de l’institution ;

•             le soutien aux PME, aux jeunes et aux femmes entrepreneurs ;

•             la promotion des exportations et de l’intégration régionale ;

•             l’amélioration de la sécurité commerciale et du climat des affaires ;

•             le renforcement de la gouvernance et de la crédibilité de la CCIM.

Reconnu pour son leadership posé, structuré et ouvert à l’innovation, le candidat ambitionne de faire de la CCIM un pilier central du développement productif du Mali. Il s’engage notamment à promouvoir l’inclusion économique, à renforcer les circuits commerciaux et à bâtir un pacte de confiance durable entre l’État, les institutions économiques et le secteur privé.

La cérémonie de lancement a été marquée par de nombreux témoignages de chefs d’entreprises et d’opérateurs économiques, qui ont salué la disponibilité, le sens de l’écoute et la vision innovante du candidat. Pour ses soutiens, Arouna Kanté incarne le profil capable d’accompagner le secteur privé vers la modernité, l’internationalisation des entreprises maliennes et l’attraction des investissements étrangers.

Confédération AES : le Collège des Chefs d’État attendu à Bamako pour désigner un nouveau Président

La deuxième session du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) se tiendra à Bamako du 22 au 23 décembre 2025. Cette rencontre de haut niveau marquera une étape importante dans l’évolution institutionnelle de la Confédération.

Placée sous la présidence sortante du Mali, cette session permettra d’évaluer les progrès réalisés depuis la création de la Confédération, d’examiner la mise en œuvre de la feuille de route de l’an I, et de finaliser l’opérationnalisation de ses organes institutionnels. À l’issue des travaux, le Collège procédera à la désignation d’un nouveau Président de la Confédération AES.

Cette rencontre est précédée par la session confédérale du Conseil des ministres, prévue les 20 et 21 décembre 2025, ainsi que par la réunion des Hauts Fonctionnaires et Experts, tenue du 15 au 18 décembre 2025. Les travaux porteront notamment sur les trois piliers fondamentaux de l’AES : défense et sécurité, diplomatie, et développement, sans oublier la communication et la mobilisation des populations.

Les Chefs d’État examineront également les avancées enregistrées dans la lutte contre le terrorisme, la coordination diplomatique et les initiatives de développement visant l’amélioration des conditions de vie des populations de l’espace AES.

Depuis l’adoption de sa feuille de route, la Confédération AES a vu l’implication active de l’ensemble des acteurs institutionnels, techniques et diplomatiques, ainsi que la mobilisation des populations et des diasporas des trois pays membres. Aujourd’hui, l’AES s’affirme comme une réalité géopolitique majeure, influençant durablement l’environnement politique et diplomatique de la sous-région.

L’accueil de cette deuxième session ordinaire à Bamako devrait ainsi contribuer à accélérer la mise en œuvre des grands projets de sécurisation et de développement initiés par les Chefs d’État au bénéfice des populations de l’espace AES.

 

Haoua SANGARÉ

 LETJIKAN




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