SENARE 2025 : le Premier ministre appelle les Maliens à « dialoguer, se comprendre et se pardonner »
- Amadou Diallo
- 17 sept.
- 2 min de lecture

La 4ᵉ édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE) a été officiellement lancée ce lundi 15 septembre 2025 par le Premier ministre, le général de division Abdoulaye Maïga, en présence du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le général de corps d’armée Ismaël Wagué, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement.
Instituée en 2021 conformément à la Loi d’entente nationale, la SENARE se poursuit jusqu’au 21 septembre et vise à informer, sensibiliser et mobiliser les citoyens autour des acquis et défis du processus de réconciliation nationale.
« Se parler, dialoguer, se comprendre et se pardonner »
Dans son allocution d’ouverture, le chef du gouvernement a invité l’ensemble des Maliens à profiter de ce cadre pour renouer le dialogue et renforcer l’unité nationale. « La SENARE doit être un moment privilégié pour se parler, dialoguer, se comprendre et se pardonner », a insisté Abdoulaye Maïga.
Un programme riche et diversifié
Au menu de cette semaine, de nombreuses activités sont prévues : diffusion de messages de paix dans toutes les langues nationales, y compris par SMS en partenariat avec les opérateurs téléphoniques ; débats citoyens et intellectuels autour de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation ; présentations des structures œuvrant pour la paix (ADNM, AGRV, CNDDR, CNI) ; ateliers de formation, campagnes de plantation d’arbres « bosquets de la paix », ainsi que des séances de prières, prêches et bénédictions.
Des journées portes ouvertes viendront également renforcer la visibilité des initiatives menées en faveur de la cohésion sociale.
Héritage culturel et cohésion sociale
Placée cette année sous le thème « Héritage culturel : facteur de paix et de cohésion sociale dans l’espace AES », la SENARE 2025 s’inscrit dans un double contexte : la consolidation de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) et l’année de la culture.
Les autorités de la transition rappellent que la culture malienne, loin d’être une simple mémoire du passé, constitue un levier stratégique pour la refondation de l’État. « Nos valeurs ancestrales peuvent encore servir d’instruments concrets de réconciliation, de résilience et de co-construction de la paix, non seulement pour le Mali mais aussi pour l’ensemble de la confédération AES », ont-elles souligné.
Source Bamako Bamada
Haoua Sangaré
LETJIKAN








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