Coopération Mali–FAO : le Ministre Youba Ba reçoit le représentant résident par intérim de l’organisation

Le Ministre de l’Élevage et de la Pêche, M. Youba Ba, a reçu en audience, ce mardi 4 novembre 2025, le représentant résident par intérim de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Mali, M. Koffy Dominique Kouacou.

Cette visite de courtoisie et de prise de contact a permis aux deux personnalités d’échanger sur la coopération entre le Mali et la FAO, ainsi que sur l’état d’avancement des projets conjoints dans les domaines de l’élevage et de la pêche.

Un partenariat dynamique au service du développement rural

Dans son intervention, M. Kouacou a exprimé sa gratitude au ministre pour son accueil chaleureux et a sollicité la bénédiction de son aîné pour la réussite de sa mission au Mali, conformément aux us et coutumes du pays. Il a salué l’engagement et l’implication personnelle de M. Youba Ba dans la mise en œuvre des programmes soutenus par la FAO.

Le représentant de l’organisation onusienne a notamment cité le projet “Appui à la chaîne de valeur bétail-viande dans la région de Kayes”, exécuté en partenariat avec l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID). Le lancement officiel de ce projet avait eu lieu le 31 juillet 2025, sous la présidence du ministre.

Vision 2063 et priorités nationales

Pour sa part, le ministre Youba Ba a salué le rôle constant d’appui de la FAO aux secteurs du développement rural et a réaffirmé la volonté du gouvernement de renforcer la collaboration avec l’organisation. Il a présenté les axes prioritaires de son département, en droite ligne avec la Vision 2063 du Mali.

Dans le sous-secteur de l’élevage, le ministre a évoqué la mise en œuvre d’une stratégie nationale de stabilisation du bétail, prévoyant l’aménagement de 1 200 000 hectares, ainsi que la labellisation de la viande “Mali Sogo”, destinée à valoriser la production nationale.

S’agissant du sous-secteur de la pêche, M. Youba Ba a annoncé la volonté du gouvernement de développer la pisciculture à travers l’installation de cages flottantes sur les cours d’eau. Il a rappelé que le Mali dispose d’un potentiel considérable, avec 17 000 km de plans d’eau sur le fleuve Niger et 700 km sur le fleuve Sénégal.

Un partenariat prometteur

La rencontre s’est achevée sur une note de satisfaction et d’engagement mutuel. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune de poursuivre un partenariat fécond au service du développement durable du secteur rural malien.

Haoua SANGARÉ

 LETJIKAN