Crise énergétique et alimentaire au Mali : un “jihad économique” aux conséquences dévastatrices

Le Mali fait face à une crise énergétique et alimentaire sans précédent, aggravée par le blocus des hydrocarbures imposé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM/JNIM) et les menaces visant les infrastructures stratégiques du pays.

Derrière ce que les groupes terroristes présentent comme un combat religieux, se cache en réalité une stratégie de déstabilisation économique visant à fragiliser l’État et à semer la détresse parmi les populations. Les pénuries de carburant, les délestages répétés, la hausse vertigineuse des prix et la menace de la faim touchent aujourd’hui des milliers de foyers maliens, particulièrement dans les zones urbaines et rurales enclavées.

Analystes et observateurs s’accordent à dire que ce « jihad économique » n’a rien de spirituel. Il s’oppose aux principes fondamentaux de l’Islam, qui prônent la protection de la vie, la promotion du commerce licite et la solidarité communautaire. Utiliser la faim et la privation comme instruments de guerre revient à trahir les valeurs religieuses et à s’attaquer directement aux plus vulnérables.

Face à cette guerre silencieuse, les autorités maliennes appellent à la résilience nationale, à la solidarité entre citoyens et à un renforcement de la souveraineté énergétique et alimentaire.

Le défi est immense, mais la réponse du Mali devra être collective, structurée et fondée sur la volonté de préserver la dignité et la stabilité du pays face à ceux qui cherchent à l’étouffer.

Source: Bamako bamada

Haoua SANGARÉ

 LETJIKAN