Ouverture du 1er Congrès Gynéco-Pédiatrique et des Journées Scientifiques de l’ONASR : unis contre la mortalité maternelle

Le Centre International de Conférences de Bamako (CICB) a accueilli, ce mardi 16 septembre 2025, l’ouverture officielle du premier Congrès Gynéco-Pédiatrique, couplé aux premières Journées Scientifiques de l’Office National de la Santé de la Reproduction (ONASR).

La cérémonie inaugurale était placée sous la présidence du ministre de la Santé et du Développement social, le Médecin-colonel Assa Badiallo Touré, en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont les ministres des Transports et des Infrastructures, ainsi que de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Une mobilisation nationale et internationale

Organisé en partenariat avec la Société malienne de gynécologie obstétrique (SOMAGO) et l’Association malienne de pédiatrie (AMAPED), l’événement se tient autour du thème central : « Lutte contre la mortalité maternelle d’ici 2030 ». Objectif : fédérer les efforts des acteurs de la santé pour améliorer les indicateurs maternels, néonatals et infantiles au Mali.

Le président de la SOMAGO, le Pr Ibrehima Teguete, a rappelé l’importance d’une telle rencontre. « Ce congrès vise à travailler collectivement et à identifier des solutions efficaces pour prévenir les maladies infantiles, protéger la mère et l’enfant, et réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale », a-t-il déclaré.

Les partenaires saluent les progrès mais appellent à plus d’efforts

Partenaire clé de l’événement, le représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a salué les avancées enregistrées par le Mali tout en soulignant les disparités persistantes. « Certaines zones restent plus durement touchées que d’autres. Pour y remédier, il faut des stratégies fondées sur des preuves scientifiques et portées par un engagement politique fort », a-t-il insisté.

Deux jours d’échanges et de renforcement de capacités

Au programme de ces deux journées : formations continues, conférences-débats et panels animés par des experts maliens et étrangers. Des sessions destinées à renforcer les compétences des professionnels et à favoriser le partage d’expériences.

Dans son discours d’ouverture, le Médecin-colonel Assa Badiallo Touré a insisté sur l’importance de cette dynamique collective. « Je suis convaincue qu’au sortir de cette rencontre, un pas important sera franchi dans l’amélioration des indicateurs de santé maternelle, néonatale et infantile, mais aussi dans la réduction des décès évitables », a-t-elle affirmé.

Elle a par ailleurs réitéré que la santé et le bien-être de la femme et de l’enfant demeurent au cœur des priorités du gouvernement malien.

Haoua Sangaré

LETJIKAN